jeudi 20 mars 2008

Mort ou Vif

Un criminel vient d'être condamné à mort. Avant son exécution, il a le droit d'effectuer une dernière déclaration :
- Si sa déclaration est jugée fausse, il sera pendu haut et court.
- Si sa déclaration est jugée vraie, il sera guillotiné.

Quelle déclaration doit faire le criminel s'il souhaite repousser le moment de son exécution en semant le trouble dans l'esprit du bourreau ?

1 commentaire:

Azuria a dit…

Le paradoxe du menteur

Si le condamné déclare : "Je vais être exécuté par pendaison", il sera impossible pour le bourreau de sortir du dilemme.

Cette déclaration ne peut être considérée ni vraie ni fausse :
- Si elle était vraie, ce serait ironique car le criminel devrait être guillotiné et non pendu.
- Cette déclaration ne peut pas être fausse non plus car cela lui vaudrait la pendaison, ce qui aurait pour effet de rendre la déclaration vraie !

Du coup, l'exécution est repoussée.